Que ce soit dans les profondeurs, à la surface ou dans l’air, les propositions artistiques qui suivent, insistent sur la préciosité de la vie qu’il faut regarder avec délicatesse ; œuvrer pour la préserver.

C’est par strates que s’installe « Croître ensemble ». Plonger dans les abysses avec le diptyque, refaire surface avec l’installation de nénuphars et se laisser dériver par une embarcation (boite style cabinet de curiosités).

Les matières naturelles sont privilégiées, cire d’abeille, brou de noix, plumes, poils, graines, végétaux, os…

Ainsi ces petits mondes se rejoignent par une déambulation, un déplacement (de chez l’habitant, à la marre et à la serre). Le milieu des milieux est toujours en mouvement, le mouvement même de la vie en train de croître.

Ce travail s’inscrit dans un temps de la durée et de gestes répétitifs qui s’apparentent symboliquement à la concrétion. Cet épiderme en épaisseur exsude une rencontre esthétique qui transforme l’expérience du sensible en matière à penser.